Ouest

31 personnes, adhérents et sympathisants, se sont retrouvées pour cette sortie à Fécamp, en provenance de plusieurs régions : Ile de France, Hauts de France, Est, Ouest et Normandie. Avec l'aide de l'Office Intercommunal de Tourisme de Fécamp, nous avons organisé la visite du champ d'éoliennes off-shore, à bord du navire Normandy. Il était également prévu de naviguer jusqu'à la centrale de Paluel, mais le temps et la grosse mer nous en ont empêchés.
Depuis la production de ses premiers mégawattheures en juillet 2023, jusqu’à la pose de la 71ème éolienne, le Parc éolien en mer de Fécamp a été progressivement connecté au réseau national. Avec une puissance totale de 500 MW (puissance unitaire de chaque éolienne : 7 MW) le Parc est en mesure d’alimenter en électricité près de 770 000 personnes, soit l’équivalent de 60 % de la consommation d'électricité annuelle du département de la Seine-Maritime. Un dialogue s'est engagé avec la filière de la pêche professionnelle depuis le début du projet pour permettre la meilleure cohabitation des usages au sein de la zone du parc éolien.
Les éoliennes sont posées gravitairement au fond de la mer sans fixation. La hauteur en bout de pâle est de 180 m.
D'une durée de 2h30 environ, la sortie était très intéressante, également grâce aux commentaires du Commandant du bateau.

L'après-midi, le groupe s'est séparé en 2. Une partie a visité le palais de la Bénédictine et l'autre le musée des Pêcheries.
Chef d'oeuvre architectural d'inspiration gothique et Renaissance, le palais de la Bénédictine a été construit à la fin du 19ème siècle en l'honneur de la liqueur du même nom. La visite a conduit le groupe dans le musée, puis dans la distillerie avec ses alambics de cuivre martelé et enfin dans la Verrière pour une dégustation.
Le musée des Pêcheries, installé dans un bâtiment vitré très lumineux en plein coeur du port, regroupe des collections très diverses selon 5 thèmes : histoire de la cité, port de pêche et vie des terre-neuvas, Beaux-Arts, Vie cauchoise et musée de l'Enfance. Visite guidée passionnante.

Les adhérents ont partagé 3 repas dans des restaurants de Fécamp dans une ambiance chaleureuse. Tous ont apprécié le principe de cette sortie multi-régions relativement courte dans un coin de France avec quelquechose de spécifique à visiter.

A reproduire ailleurs !

Nous étions dix à nous retrouver ce mercredi 14 mai à Damvix, petit port vendéen sur la Sèvre Niortaise, par un beau soleil. Adhérents en provenance de Charente-Maritime, de Loire-Atlantique et d’Indre et Loire. La croisière débuta à 12h pour se terminer vers 16h. Le Collibert partit en direction de la mer, mais dut opérer un demi-tour à l’écluse de Bazoin, car le pont ne s’est pas levé ... Après une manœuvre délicate effectuée par le Commandant (le Collibert est très long-35m environ-et ne peut pas faire demi-tour partout sur la Sèvre), nous avons navigué en direction de Niort, avons passé l’écluse des Bourdettes pour opérer un demi-tour vers la passerelle d’Irleau et revenir à Damvix. Pendant le déjeuner, ce même Commandant nous a donné des explications sur le marais Poitevin et la Venise Verte dans plusieurs domaines : histoire, géologie (marais mouillé et marais desséché), agriculture et élevage des moules de bouchot (bout choat) à Charron (embouchure de la Sèvre)…Administrativement, la gestion de la navigation sur la Sèvre est complexe car cette dernière traverse 2 régions et 3 départements (Deux-Sèvres, où elle prend sa source, Vendée et Charente-Maritime, où elle se jette dans l’Océan en Baie de l’Aiguillon). Le personnel à bord (4 personnes, Commandant compris, pour une centaine de voyageurs) est multi-tâches : conduite du bateau, manoeuvres et navigation, cuisine, service, boutique…Le mode de propulsion du bateau est hydraulique sans ligne d’arbres, et la conduite demande au pilote beaucoup d’adresse et d’attention car il doit regarder devant et derrière vue la longueur du bateau.

Après le débarquement, le groupe s’est retrouvé sur la place du village pour faire un point sur les activités de la région OUEST